Le fonctionnement du syndicat mixte

Vous trouverez ci-après le descriptif complet de nos statuts et de notre règlement intérieur, disponibles aussi en téléchargement :

La délibération du Conseil Syndical et l’Arrêté préfectoral portant la modification des statuts du Syndicat Mixte du SCoT ainsi que le règlement intérieur.

Délibérations

LES STATUTS

Article 1 : Constitution du Syndicat mixte

En application des articles L.5711-1 du code général des collectivités territoriales et de l’article L.122-4 du Code de l’urbanisme, il est formé entre :

  • La Communauté d’agglomération :
    « Nîmes Métropole »
  • Les Communautés de communes :
    « Beaucaire – Terre d’Argence »
    « Pays de Sommières »
    « Petite Camargue »
    « Rhôny – Vistre – Vidourle »
    « Terre de Camargue »

Un Syndicat mixte dénommé « SCoT Sud du Gard ».


Article 2 : Objet

Le Syndicat mixte a compétence en matière de Schéma de Cohérence Territoriale. À ce titre, il est chargé de la concertation, de l’élaboration, de l’approbation, du suivi, de l’évaluation et de la révision du schéma de cohérence territoriale.
Il est également compétent en matière de schémas de secteur dans les limites de l’article L.122-17 du code de l’urbanisme.
Le syndicat mixte pourra élaborer des schémas de territoires non éligibles aux schémas de secteur dans les périmètres actuels.
Le syndicat mixte devra procéder à un examen du SCoT tous les dix ans au minimum pour décider de sa révision ou pour confirmer sa validité.


Article 3 : Participation

Le Syndicat mixte travaillera en étroite concertation avec le Conseil Départemental du Gard qui sera associé à toutes les phases d’élaboration du Schéma de Cohérence Territoriale avec voix consultative.

Le Syndicat mixte est constitué pour une durée illimitée.


Article 4 : Durée

Le Syndicat mixte est constitué pour une durée illimitée.


Article 5 : Siège

Le siège du Syndicat est fixé à Nîmes : 1 rue du Colisée, 30 900 Nîmes.


Article 6 : Trésorier

Les fonctions de receveur sont exercées par le Trésorier du siège.


Article 7 : Composition du conseil syndical

Le Syndicat mixte est administré par un conseil composé de délégués élus par les organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale membres, selon la répartition suivante :

  • La Communauté d’agglomération « Nîmes Métropole » 42 délégués
  • La Communauté de communes « Beaucaire – Terre d’Argence » 9 délégués
  • La Communauté de communes « Pays de Sommières » 10 délégués
  • La Communauté de communes « Petite Camargue » 9 délégués
  • La Communauté de communes « Rhôny – Vistre – Vidourle » 9 délégués
  • La Communauté de communes « Terre de Camargue » 9 délégués

Total 88 délégués

Le Conseil syndical se réunit au moins une fois par semestre.


Article 8 : Bureau

Le Conseil syndical élit parmi ses membres un bureau composé d’un Président, de vice-présidents dans la limite de 20 % de l’effectif de l’organe délibérant, conformément à l’article L. 5211-10 du Code général des collectivités territoriales.


Article 9 : Ressources

Les ressources du Syndicat mixte sont composées :

  • De dotations et subventions de l’État, du Conseil Régional Occitanie, du Conseil Départemental du Gard, et de tous autres organismes publics,
  • D’une participation des collectivités adhérentes calculée de la façon suivante : la participation de chaque membre sera calculée en tenant compte de trois critères : la base du potentiel fiscal de la commune ou de l’EPCI (à hauteur de 40 %), sa population sans double compte enregistrée lors du dernier recensement général de l’INSEE (à hauteur de 40 %) et sa superficie (à hauteur de 20 %).
  • De toutes autres ressources autorisées par la loi.

Article 10 : Moyens

Le Syndicat mixte se dotera de moyens humains nécessaires pour assurer son fonctionnement. Pour l’animation et les études, il s’appuiera notamment sur l’Agence d’Urbanisme et de Développement de la Région Nîmoise, comme l’autorise l’article L.121-3 du Code de l’urbanisme.


Article 11 : Fonctionnement

Un règlement intérieur sera établi par le Syndicat mixte qui précisera les modalités de fonctionnement du Syndicat dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires en vigueur ainsi que des présents statuts.


Article 12 : Admission de nouvelles collectivités

Si un nouvel Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI) était admis à faire partie du Syndicat avec le consentement du Conseil syndical, la délibération du Conseil syndical devra être notifiée aux E.P.C.I membres qui disposent d’un délai de trois mois à compter de la notification pour se prononcer sur l’admission. À défaut de délibération du Conseil communautaire dans le délai prescrit, l’accord sera réputé favorable.
L’extension du périmètre est décidée par arrêté du représentant de l’État dans le Département, sous réserve de l’absence d’opposition de plus d’un tiers des organes délibérants des collectivités membres.


Article 13 : Retrait de collectivités

Les communes peuvent se retirer du Syndicat mixte dans les conditions fixées à l’article L.5211-19 du Code général des collectivités territoriales.
Par dérogation à la procédure susvisée, d’autres possibilités de retrait peuvent s’appliquer dans les conditions fixées par les articles L.5212-29 et L.5212-30 pour les hypothèses prévues par ces articles.


Article 14 : Modifications

Conformément aux dispositions des articles L.5211-17 et L.5211-20 du Code général des collectivités territoriales, le Conseil syndical délibère sur l’extension éventuelle des attributions ainsi que sur les modifications initiales de fonctionnement.
Dans les conditions de majorité qualifiée, prévues par ces articles, les décisions sont subordonnées à l’accord des Conseils Communautaires membres saisies dans les formes de droit commun.


Article 15 : Dispositions

diverses Pour tout ce qui n’est pas expressément prévu dans les présents statuts, il sera fait application des articles du Code général des collectivités territoriales relatifs à la coopération intercommunale.


REGLEMENT INTERIEUR DU CONSEIL SYNDICAL

PREAMBULE

L’Article R. 5211-1 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) stipule que les dispositions relatives au fonctionnement du Conseil Municipal (Chapitre Ier du Titre II du Liver Ier du CGCT) sont applicables au fonctionnement de l’organe délibérant des Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI).

Pour l’application des dispositions des Articles L. 2121-8, L. 2121-9, L. 2121-11, L. 2121-12, L. 2121-19 et L. 2121-22, ces établissements sont soumis aux règles applicables aux communes de 3 500 habitants et plus.

L’Article L. 2121-8 du CGCT stipule que le Conseil Syndical doit établir son Règlement intérieur dans les six mois qui suivent son installation. Ce Règlement peut être déféré au Tribunal Administratif.

Le Règlement intérieur proposé au vote de l’Assemblée répond à trois préoccupations :

  • Premièrement : Fixer certaines règles ou modalités de fonctionnement non édictées par la
    loi, mais que l’Assemblée doit déterminer en son sein.
  • Deuxièmement : Rappeler les dispositions essentielles du CGCT relatives au fonctionnement institutionnel du Conseil Syndical, dispositions qu présentent un caractère d’ordre public.
  • Troisièmement : Compléter le CGCT par des dispositions d’ordre interne, mais qui s’imposent aux membres du Conseil Syndical une fois sa délibération adoptée.

Le Règlement intérieur a donc l’ambition de fixer une « règle du jeu », laquelle permettra au
Conseil Syndical de conjuguer concertation et efficacité dans l’action.


PRESENTATION

Objet du Règlement intérieur

Le Règlement intérieur du Syndicat Mixte du Sud du Gard définit les règles de fonctionnement de ce dernier dans le respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

Valeur juridique du règlement intérieur

Le règlement intérieur constitue un acte administratif susceptible de faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir, par recours direct ou contre les délibérations prises en violation de celui-ci.

Modification du règlement intérieur

Le règlement intérieur peut à tout moment faire l’objet de modification à la demande et sur proposition du Président ou 1/3 des membres du bureau ou ¼ des membres du Conseil Syndical.


CHAPITRE 1

Réunions du Conseil Syndical – Travaux préparatoires

Article 1 : Périodicité des séances

Le Conseil Syndical se réunit au moins une fois par trimestre. Le Président peut réunir le Conseil Syndical chaque fois qu’il le juge utile. Le Président est tenu de convoquer le Conseil Syndical dans un délai maximal de 30 (trente) jours quand la demande lui en est faite par le Préfet ou par le tiers au moins des membres du Conseil Syndical en exercice.

Article 2 : Convocations

Toute convocation est établie et signée par le Président et adressée aux membres du Conseil Syndical par écrit et à domicile. Elle est mentionnée au registre des délibérations, affichée ou publiée.

Elle précise la date, l’heure et le lieu de la réunion. Elle indique les questions portées à l’ordre du jour et est accompagnée, le cas échéant, d’une note de synthèse sur les points soumis à délibération. Dans certains cas, la note peut se présenter sous la forme d’un « Projet de délibération » tel qu’il sera soumis au vote.

Le délai de convocation est fixé à 15 (quinze) jours francs. En cas d’urgence, le délai de convocation peut être abrégé par le Président sans pouvoir toutefois être inférieur à 5 (cinq) jours francs. Le Président en rend compte dès l’ouverture de la séance au Conseil Syndical, qui se prononce définitivement sur l’urgence et peut décider du renvoi de la discussion pour tout ou partie à l’ordre du jour d’une séance ultérieure.

Article 3 : Ordre du jour

Le Président fixe l’ordre du jour du Conseil Syndical après avis du bureau. Il est reproduit sur la convocation et porté à la connaissance du public par voie d’affichage, au moins 7 (sept) jours avant la tenue du Conseil. Dans le cas où la séance se tiendrait sur demande du Préfet ou de membres du Conseil syndical, le Président est tenu de mettre à l’ordre du jour les points qui font l’objet de la demande.

Dès lors, exception faite des « questions diverses » éventuellement prévues par cet ordre du jour, et à la condition qu’il s’agisse de questions d’importance mineure, il ne sera pas discuté d’une question qui n’a pas été préalablement inscrite à l’ordre du jour porté sur la convocation.

Article 4 : Accès aux dossiers préparatoires – Consultation

Tout membre du Conseil Syndical a le droit, dans le cadre de sa fonction, d’être informé des points qui font l’objet d’une délibération.

Les dossiers relatifs aux projets de contrat et de marché sont mis à la disposition des membres intéressés sur demande écrite ou téléphonée. Cette consultation peut s’effectuer durant les 3 (trois) jours précédant la séance, au siège du Syndicat Mixte et aux heures ouvrables auprès de l’interlocuteur en charge du Conseil Syndical.

Dans tous les cas, ces dossiers seront tenus en séance à la disposition membres de l’assemblée. Toute question, demande d’informations complémentaires ou intervention d’un membre du Conseil Syndical auprès de l’administration syndicale, devra se faire sous couvert du Président. Les informations devront être communiquées au membre intéressé au plus tard 2 heures avant l’ouverture de séance si elles se rapportent à un point inscrit à l’ordre du jour.

Article 5 : Questions orales

Les membres du Conseil Syndical ont le droit d’exposer en séance du Conseil des questions orales ayant trait aux affaires de la communauté.

Ces questions ne donnent pas lieu à des débats, sauf demande de la majorité des Conseillers syndicaux présents.

Elles ne doivent contenir aucune imputation d’ordre personnel à l’égard des tiers nommément désignés

Article 6 : Présentation et fréquence des questions orales

Le texte des questions est adressé au Président 3 (trois) jours francs au moins avant une séance du Conseil Syndical. Chaque Vice-Président du Conseil a la possibilité de présenter une question orale par séance de Conseil Syndical.

Lors de cette séance, le Président répond aux questions exposées oralement.

Les questions déposées après l’expiration du délai susvisé, sont traitées à la séance ultérieure la plus proche.

Article 7 : Réponse aux questions orales – Dérogations

Si l’objet ou le nombre de questions justifie un délai pour examen, le Président peut décider de répondre dans le cadre de la séance prochaine, ou par courrier, sur demande de l’auteur de la question dans un délai de 15 (quinze) jours après la séance.

En fonction de l’importance de l’ordre du jour, les questions orales pourront être traitées, soit au début, soit enfin de séance, sur l’initiative du Président.


CHAPITRE 2

Tenue des séances du Conseil Syndical

Article 14 : Présidence

Le Président et, à défaut, celui ou celle qui le remplace, préside le Conseil Syndical. Dans les séances où le compte administratif du Président est débattu, le Conseil Syndical élit son Président. Dans ce cas, le Président peut, même quand il ne serait plus en fonction, assister à la discussion, mais il doit se retirer au moment du vote. La séance dans laquelle il est procédé à l’élection du Président est présidée par le plus âgé des membres du Conseil Syndical.

Article 15 : Quorum

Le Conseil Syndical ne peut délibérer que lorsque la majorité de ses membres en exercice est présente avant le vote de chaque délibération.

Si après une convocation régulièrement faite, selon les dispositions des articles L. 2121-10 et L. 2121-12, ce quorum n’est pas atteint, le Conseil Syndical est à nouveau convoqué à 3 (trois) jours d’intervalle au moins. Il délibère alors valablement sans condition de quorum.

Le quorum doit être obtenu en début de séance, mais également à chaque délibération. Les pouvoirs donnés par les membres absents n’entrent pas dans le calcul du quorum.

Article 16 : Pouvoirs

Un membre du Conseil Syndical empêché d’assister à une séance peut donner à un collègue de son choix pouvoir écrit de voter en son nom(Article L. 2121-20).

Un même conseiller syndical ne peut être porteur que d’un seul mandat. Le mandat est toujours révocable.

Sauf cas exceptionnel, les pouvoirs doivent être renouvelés à chaque absence.

Les pouvoirs sont remis au Président au plus tard, en début de séance, ou peuvent être adressés au secrétariat du Conseil Syndical avant la tenue de la séance.

Afin d’éviter toute contestation sur leur participation au vote, les membres du Conseil Syndical qui se retirent de la salle des délibérations, doivent faire connaître au Président leur intention ou leur souhait de se faire représenter.

Article 17 : Secrétariat de séance

Sur proposition du Président, au début de chacune de ses séances, le Conseil Syndical nomme un ou plusieurs de ses membres pour remplir les fonctions de Secrétaire. Il peut adjoindre à ce ou ces secrétaires, des auxiliaires pris en dehors de ses membres, qui assistent aux séances, mais sans participer aux délibérations. Ces auxiliaires peuvent être des fonctionnaires territoriaux. Les auxiliaires ne prennent la parole que sur invitation expresse du Président et pour apporter des informations d’ordre technique et restent tenus à l’obligation de réserve.

Article 18 : Accès et tenue du public

Les séances du Conseil Syndical sont publiques (article L. 2121-18 alinéa 1).

Aucune autre personne autre que les membres du Conseil Syndical ou de l’administration syndicale ne peut pénétrer dans l’enceinte du Conseil sans autorisation du Président.

Un emplacement spécial est réservé aux représentants de la presse.

Le public est autorisé à occuper les places qui lui sont réservées dans la salle, dans la limite disponible, pour raison de sécurité. Il doit observer le silence durant toute la séance.

Article 19 : Enregistrement des séances

Sans préjudice des pouvoirs que le Président tient de l’article L. 2121-16, les séances peuvent être retransmises par les moyens de communication audiovisuels.

Article 20 : Séance à huis-clos

A la demande du Président ou de la majorité de ses membres, le Conseil Syndical peut décider sans débat et à la majorité absolue des membres présents ou représentés, qu’il se réunit à huit clos. Dans ce cas, le public ainsi que les représentants de la presse doivent se retirer.

Pour autant, la décision de tenir une séance à huis-clos doit être prise par un vote public du Conseil Syndical, conformément à la jurisprudence du Conseil d’Etat.

Article 21 : Police sur l’Assemblée

Le Président a seul la police de l’Assemblée (Article L. 2121- 16). Il peut faire expulser de l’auditoire, ou faire arrêter, tout individu qui trouble l’ordre. En cas de crime ou de délit, il dresse un procès-verbal et le Procureur de la République en est immédiatement saisi.

Lors de tout Conseil Syndical, le Président fait observer la loi et les règlements en vigueur ainsi que les dispositions du Règlement Intérieur de l’Assemblée. CHAPITRE 3 Débats et vote des délibérations

Article 22 : Déroulement de la séance

Le Président, à l’ouverture de la séance, procède à l’appel, constate le quorum, proclame la validité de la séance si le quorum est atteint, cite les suppléants et les pouvoirs reçus, le procès-verbal sommaire de la séance précédente et prend note des rectifications éventuelles.

Article 23 : Examen de l’ordre du jour

Le Président appelle ensuite les affaires inscrites à l’ordre du jour, selon l’ordre d’inscription. Il soumet au Conseil Syndical les points urgents ayant fait l’objet d’un ordre du jour complémentaire et les « questions diverses » qui ne revêtent pas une importance capitale et qu’il propose d’ajouter à l’examen du Conseil Syndical du jour.

Le Président demande au Conseil Syndical de nommer le secrétaire de séance. Il aborde ensuite les points de l’ordre du jour tels qu’ils apparaissent dans la convocation, donne la parole au rapporteur.

Chaque point fait l’objet d’un résumé oral sommaire par le Président ou les rapporteurs désignés. Cette présentation peut être suivie d’une intervention du Président ou du membre compétent.

Article 24 : Débat ordinaire

Avant de procéder au vote de chaque délibération, le Président demande si un, ou des membres du Conseil Syndical veulent intervenir.

Le Président fixe les ordres des prises de parole.

Aucun membre du Conseil Syndical ne peut prendre la parole s’il ne l’a pas obtenue du Président, même s’il est autorisé par un orateur à l’interrompre.

Lorsqu’un membre du Conseil Syndical s’écarte de la question et trouble l’ordre par des interruptions ou des attaques personnelles, la parole peut lui être retirée par le Président qui peut alors faire application des dispositions prévues à l’article 21.

Article 25: Débat d’Orientation Budgétaire (D.O.B.)

Le budget du Syndicat Mixte est proposé par le Président et voté par le Conseil Syndical. Un débat sur les orientations générales du budget doit se dérouler dans les 2 mois qui précèdent l’examen de celui-ci. Ce débat ne donne pas lieu à délibération mais est inscrit au procès verbal de la séance. La prise de parole est déterminée en fonction de l’article 24.

Article 26: Suspension de séance

La suspension de séance est décidée par le Président de séance. Le Président fixe la durée des suspensions de séances.

Article 27 : Votes

Les délibérations sont prises à la majorité absolue des suffrages exprimés dans le respect des règles du quorum.

En cas de partage, sauf le cas de scrutin secret, la voix du Président est prépondérante. Le vote a lieu au scrutin public ; les noms des votants avec la désignation de leurs votes sont insérés au procès-verbal.

Il est voté à scrutin secret toutes les fois que les tiers des membres présents le réclame ou qu’il s’agit de procéder à une nomination… Dans ces derniers cas, après 2 (deux) tours de scrutin secret, si aucun des candidats n’a obtenu la majorité absolue, il est procédé à un 3ème (troisième) tour de scrutin et l’élection a lieu à la majorité relative ; à égalité de voix, l’élection est acquise au plus âgé.

Les désignations opérées en application du présent article dont l’irrégularité purement formelle n’a pas été évoquée dans le délai de recours pour excès de pouvoir, que ce soit par voie d’action ou par voie d’exception, sont validées.

Le Conseil Syndical vote sur un mode habituel qui est celui du vote à main levée. Il est constaté par le Président et le secrétaire qui comptent, s’il est nécessaire, le nombre de votants pour et contre.

Le vote du compte administratif présenté annuellement par le Président doit intervenir le 30 juin de l’année suivant l’exercice. Le compte administratif est arrêté si une majorité de voix ne s’est pas dégagée contre son adoption.

Article 28 : Clôture des débats

Le Président de séance met fin aux débats lorsque chaque membre du Conseil qui s’est inscrit pour intervenir a pu s’exprimer et peut inviter tout orateur à conclure s’il juge que l’Assemblée a été suffisamment informée. Dans l’intérêt de la bonne tenue de l’Assemblée et de la sérénité des débats, le Président peut prononcer la clôture d’une discussion. CHAPITRE 4 Procès-verbaux des séances du Conseil Syndical, Compte-rendu, Communication

Article 29 : Etablissement du Procès-Verbal

Pour chaque séance du Conseil Syndical, il est établi un procès-verbal sommaire.

D’une part, ce procès-verbal sommaire précise dans son préambule : 

  • Le jour, l’heure et le lieu de la séance,
  • Les noms du Président et du Secrétaire de séance,
  • Les noms des membres présents à la séance,
  • Les noms des membres absents, remplacés et ceux de leur suppléant,
  • Les noms des membres absents ayant donné mandat de vote et ceux de leur mandataire.

Il rapporte toujours clairement les manifestations de volonté de l’Assemblée, les résultats des scrutins et le cas échéant, leur proclamation, les mentions obligatoires requises lorsqu’il a été recouru au scrutin public ou secret.

Les délibérations inscrites à l’ordre du jour sont consignées dans un registre. Le registre des délibérations comporte le nom des votants et l’indication du sens du vote. Les délibérations sont signées par le Président puis transmises à la Préfecture.

Le procès verbal est approuvé lors de la séance suivante. Lorsqu’il s’élève une réclamation contre la rédaction, il est en fait état dans le procès verbal de la séance en cours.

Le procès-verbal sommaire devient définitif dès son adoption.

D’autre part, un compte-rendu des débats sera établi et adressé à tous les membres du Conseil Syndical dès sa transcription.

Article 30 : Enregistrement

Sous réserve des dispositions prévues par l’article 5.4, les débats de chaque séance font l’objet d’un enregistrement sonore intégral sur bande magnétique.

L’enregistrement des débats est effectué par les agents territoriaux sous l’autorité, le contrôle et la responsabilité du Directeur du Syndicat Mixte.

Article 31 : Communication du Procès-Verbal

Toute personne physique ou morale a le droit de demander communication sur place et de prendre copie totale ou partielle des procès-verbaux du Conseil Syndical, des budgets et des comptes du Syndicat Mixte, des arrêtés syndicaux.

Chacun peut les publier sous sa responsabilité.

La personne visée au premier alinéa désireuse de se faire communiquer la copie des budgets ou des comptes du Syndicat Mixe peut l’obtenir, à ses frais, aussi bien du Président que des services déconcentrés de l’Etat.

Article 32 : Séance à huis-clos

Les débats des séances du Conseil Syndical qui sont tenues à huis-clos ne sont pas enregistrés.

Les procès-verbaux des séances tenus à huis-clos portent les indications prescrites par l’article 5.1 ci-avant et précisent l’objet et les termes des décisions qui y sont prises, les modes de votation utilisés, les résultats des votes et le cas échéant les proclamations de scrutins, les mentions obligatoires requises lorsqu’il a été recouru aux scrutins publics ou secrets, sans rapporter les débats auxquels elles ont donné lieu.

Article 33 : Compte-rendu

Conformément aux dispositions de l’article L.2121-25 du Code Générale des Collectivités Territoriales, les délibérations font l’objet d’un affichage par extrait sous la forme d’un compte-rendu sommaire. Le comte-rendu est affiché sous huitaine.

La date de l’affichage du compte-rendu est mentionnée au registre des délibérations.


CHAPITRE 5

Fonctionnement du Bureau

Article 10 : Composition du Bureau

Le Bureau se compose du Président, des Vice-Présidents et de membres du Syndicat mixte.

Article 11 : Périodicité des séances

Le bureau se réunit au moins six fois par an. Le Président peut réunir le Bureau chaque fois qu’il le juge utile.

Article 12 : Ordre du jour

Le Président fixe l’ordre du jour et le communique aux membres du bureau au moins 4 jours à l’avance.

Le contenu de l’ordre du jour des Conseils Syndicaux sera évoqué lors des réunions de bureau.

Les réunions de bureau permettent de faire de point sur l’état d’avancement des dossiers et diffuser toute information relative à l’élaboration du SCoT.

Article 13 : Présence des fonctionnaires

Les fonctionnaires du Syndicat Mixte peuvent assister aux séances du Bureau du Syndicat Mixte.

Article 14 : Vote

Le bureau est autorisé à émettre des avis sur :

  • les modifications des documents d’urbanisme,
  • les modifications simplifiées des documents d’urbanisme,
  • les demandes d’autorisation d’ouverture à l’urbanisation à titre dérogatoire au titre de l’article L122-2 du code de l’urbanisme,

Les délibérations sont prises à la majorité absolue des suffrages exprimés dans le respect des règles du quorum.

En cas de partage, sauf le cas de scrutin secret, la voix du Président est prépondérante. Il est voté à scrutin secret toutes les fois que les tiers des membres présents le réclame ou qu’il s’agit de procéder à une nomination… Dans ces derniers cas, après 2 (deux) tours de scrutin secret, si aucun des candidats n’a obtenu la majorité absolue, il est procédé à un 3ème (troisième) tour de scrutin et l’élection a lieu à la majorité relative ; à égalité de voix, l’élection est acquise au plus âgé.

Les désignations opérées en application du présent article dont l’irrégularité purement formelle n’a pas été évoquée dans le délai de recours pour excès de pouvoir, que ce soit par voie d’action ou par voie d’exception, sont validées.

Le bureau vote sur un mode habituel qui est celui du vote à main levée. Il est constaté par le Président s’il est nécessaire, le nombre de votants pour et contre.


CHAPITRE 6

Fonctionnement des Commissions Thématiques et des Commissions Territoriales

Article 8 : Les Commissions Thématiques

La vocation de ces Commissions est de mettre en avant les problématiques et les enjeux, de proposer des orientations et de formuler des avis.

Les Commissions Thématiques sont animées par un rapporteur.
Le rapporteur est désigné par le Conseil Syndical.
Le rapporteur de chaque Commission est chargé de rendre compte du travail de la Commission auprès du Conseil Syndical. En cas de besoin, le rapporteur peut désigner un rapporteur adjoint.

La Commission peut accueillir, à titre consultatif et à la demande majoritaire de ses membres, la présence de personnes qualifiées (représentants de la société civile représentatifs des secteurs professionnels, membres du secteur associatif ainsi que d’organismes départemental, régional et consulaire).

Le Conseil Syndical peut décider de créer des groupes de travail spécifiques pour l’examen d’un dossier ou d’un projet.

Article 9 : Les Commissions Territoriales

Le Conseil Syndical est appelé à former des Commissions Territoriales suivant des territoires géographiquement homogènes.
Ces Commissions sont animées par un rapporteur.

Le rapporteur est désigné par le Conseil Syndical.
Le rapporteur de chaque Commission est chargé de rendre compte du travail de la Commission auprès du Conseil Syndical. En cas de besoin, le rapporteur peut désigner un rapporteur adjoint.

Ces Commissions ont pour principal objectif de faire émerger les problématiques locales au plus près du terrain en vue de la construction d’un diagnostic commun et d’un projet partagé à l’échelle du périmètre du SCoT.

Le secteur couvert par une Commission territoriale est indépendant des limites administratives. Les communes peuvent, pour des raisons de cohérence territoriale, être regroupées dans un secteur différent de celui de l’Etablissement Public de Coopération Intercommunale auquel elles appartiennent.